caméra

Vidéosurveillance

\\\\\\\
Accéder à la visualisation
///////
Bibliographie
\\\\\\\
Qui sommes nous?
///////

La vidéosurveillance, système de caméras placées dans un endroit public ou privé, a vu le jour en occident à partir des années 1970.Cette technologie s'est rapidement développée dans les pays industrialisés dans le but de surveiller, prévenir la criminalité, et contrôler tout endroit sensible, et principalement clos, accueillant du public. Elle constitue alors dans l'inconscient collectif un moyen dissuasif.

En 1990, Gilles Deleuze écrit Post-scriptum sur les sociétés de contrôle et désigne comme telle la société occidentale, dans le sillage des réflexions de Michel Foucault sur les « sociétés disciplinaires ». Ainsi le philosophe assure-t-il que l'individu ne passe plus d'un milieu clos (famille, école, armée, usine...) à un autre, enfermement disciplinaire, mais se retrouve dans un système « modulatoire », où l'on « en finit jamais avec rien », mettant en crise la cellule. Dans une démarche fictionnelle son ami Felix Guattari imaginait une ville où un ordinateur connectée à une carte électronique personnelle repèrerait la position de tout individu, licite ou illicite. La vie privée est alors touchée.

A la même époque, suite aux attentats terroristes de l'IRA, Londres connait une explosion massive de caméras et l'agglomération compte actuellement près de 50 millions d'unités, investissant ainsi l'espace public. Bien que Scotland Yard parle de Fiasco total, la ville de Paris annonce en 2008 à travers la voix de son maire Bertrand Delanoë la mise en place d'un vaste réseau de vidéosurveillance, soutenu par la droite. Entre acteurs politiques, scientifiques et gestionnaires d'équipements publics qui défendent l'avancée technologique comme solution miracle face à la criminalité, le citoyen met en lumière une toute autre question : la création lente d'un espace ultra surveillé et liberticide à la Big Brother.

On peut alors s'interroger sur la réalité de la vidéosurveillance, et plus précisément son action directe ou indirecte sur ce qui crée la ville : l'espace public.